Patrizia Cattaneo


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Sainte Gemma Galgani stigmatisée

Diable-enfer

SAINTE GEMMA GALGANI
LA STIGMATISEE DE LUCQUES



Gemma Galgani est née à Lucques (Lucca, Italie) le 12 mars 1878, cinquième de huit enfants. Après la mort de sa mère, dès le début de l’année 1887, elle entra comme pensionnaire à l’ «Institution Sainte-Zita» du Lucques. La première rencontre visible avec son Ange gardien remonte à septembre 1895. Gemma avait reçu une montre en or et elle se faisait une joie de sortir, parée de ce «bijou». A son retour à la maison, elle se trouva devant son Ange qui lui dit: «Rappelle-toi que les objets précieux qui servent de parure à l’épouse d’un Roi crucifié ne peuvent être que les épines et la croix».
L'Ange la surveillait, lui faisait du café, lui expliquait les Mystères, mais surtout l'aidait à souffrir pour le Christ. Quant à Gemma, elle s'adressait à l'être céleste et plus d'une fois ses proches la virent marchant, tout en parlant à un interlocuteur invisible. Toutes les fois qu'elle levait les yeux vers l'Ange pour l'écouter ou lui parler, même en dehors de la prière, elle perdait l'usage des sens. On pouvait alors la secouer, la piquer, la brûler, sans réveiller sa sensibilité. Mais dès qu'elle avait détourné son regard de l'Ange ou cessé le colloque, ses relations avec notre monde reprenaient. Ce phénomène se renouvelait infailliblement à chacune de ses communications avec l'Esprit bienheureux, si rapprochées fussent-elles.
En 1897, son père tomba gravement malade. Chacun profitait de sa générosité : les uns venaient lui emprunter de l’argent mais sans souci de le lui rendre; les autres ne payaient pas la location de leur ferme. Peu à peu, la famille fut ruinée, réduite à la misère. Au lendemain de la mort de son père écrit-elle: «Nous nous sommes retrouvés sans rien; nous n’avions plus de quoi vivre.» A son tour, à l'âge de 20 ans, Gemma se retrouve atteinte d’une paralysie des jambes. Comme si cela ne suffisait pas, elle fut ensuite terrassée par une tumeur au cerveau, assortie d'une otite purulente. «Un soir, raconte-t-elle, plus inquiète que de coutume, je me plaignais à Jésus que je finirais par ne plus pouvoir prier s’Il ne me guérissait pas. Je lui demandai pourquoi Il me laissait ainsi malade. Alors, l’Ange me répondit: “Si Jésus t’afflige dans ton corps, c’est pour mieux purifier ton âme”». Mais le 3 mars 1899, Jésus lui demanda : “Gemma, veux-tu guérir?” et la grâce lui fut accordée.
C'est un vendredi, en mars 1901, en priant devant son crucifix, qu'elle ressentit la flagellation dans sa chair. Par la suite, elle reçut les stigmates et allait revivre la Passion du Christ tous les jeudis à partir de 20 heures et ce jusqu'au vendredi 15 heures.
Gemma mourut à l'âge de 25 ans et fut canonisée 37 ans seulement après sa mort, le 26 mars 1936. Depuis, son visage et son histoire continue à fasciner les foules.


VEXATIONS DIABOLIQUES

Chapitre XVI de la Vie de Sainte Gemma Galgani écrite par son directeur spirituel


Lorsque le Seigneur voulut élever Saint Paul de la Croix à un plus éminent degré de sainteté, Il lui dit dans le secret de l'âme: «Je te ferai fouler aux pieds par les démons ». Gemma entendit un jour de semblables paroles: «Prépare-toi, ma fille; sur mes ordres, le démon va te déclarer la guerre et mettre ainsi lui-même la dernière main à l'œuvre que j'accomplis en toi».
Je puis affirmer que cette guerre fut générale, c'est-à-dire dirigée contre chacune des vertus et des pratiques par lesquelles la jeune vierge s'efforçait d'aller à Dieu. Toutes déplaisaient à l'ange du mal, qui les attaqua toutes avec une rage féroce. On eût dit que, dans son ténébreux empire, il n'avait d'autre préoccupation que de persécuter cette pauvre enfant et de trouver de nouveaux moyens de l'assaillir de tentations.
La prière est l'aliment vital de la sainteté, la voie suprême vers le souverain Bien. De très bonne heure, Gemma l'avait aimée et pratiquée de toute l'ardeur de son âme, et elle lui devait des biens inappréciables. Or, que ne fit point satan pour l'en détourner ?
Impuissant à remporter un avantage quelconque par ses inspirations perverses, il excitait le trouble dans ses humeurs, afin de l'accabler tout au moins d'ennui et de dégoût;
il provoquait de violentes douleurs à la tête, qui eussent conduit une âme moins énergique à l'indolence et au repos plutôt qu'à la prière; il essayait cent autres moyens de la détacher de cet exercice divin. «Oh ! -me disait-elle- quel tourment pour moi de ne pouvoir prier! Quelle fatigue j'endure et quels efforts fait ce vaurien - c'est ainsi qu'elle appelait le démon - pour me rendre l'oraison impossible. Hier soir, il voulait me tuer et il l'eût fait sans l'intervention soudaine de Jésus. J'étais anéantie. J'avais bien à l'esprit le nom de Jésus, mais sans qu'il me fût possible de le proférer».
Une telle confiance en Dieu aurait dû, semble-t-il, désarmer satan; il n'en fut rien. Devant l'inutilité de ses perfides insinuations, il prit le parti de la
violence physique. Sitôt que Gemma prenait la plume pour m'écrire, il la lui sortait des mains et déchirait le papier. Parfois, la saisissant par les cheveux, il l'arrachait de son bureau avec une telle rage que des mèches entières de cheveux restaient dans ses mains brutales, et il hurlait d'une voix forcenée : «Guerre, guerre à ton père, guerre tant qu'il sera dans ce monde !». Qu'on me permette de le dire à voix basse, il n'a que trop tenu parole. «Croyez-moi, père, me disait Gemma elle-même: à l'entendre, ce vaurien vous en veut bien plus qu'à moi !».
À ces tribulations, s'ajoutaient les douleurs de cruelles maladies provoquées, comme nous avons les plus fortes raisons de le croire, par l'esprit infernal lui-même.
Si on songe que Gemma se trouvait dans le même temps miraculeusement associée à tous les tourments endurés par le divin Rédempteur dans sa Passion, on aura une idée de l'étendue du martyre de cette vierge héroïque qui s'était offerte en holocauste au Seigneur.

Elle se déclarait heureuse cependant dans cette mer de souffrances physiques et morales, heureuse de ressembler ainsi à l'Homme des douleurs, de s'élever toujours plus haut dans les pures régions de l'amour divin et d'expier pour sa part les péchés du monde.



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