Patrizia Cattaneo


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Puanteur d'étable

Récits des exorcistes

UNE PUANTEUR D’ETABLE


Ce cas est un des plus représentatifs parmi ceux que j’ai eu à affronter, plein d’incongruités, de questionnements et même d’enseignements. Louise [l
es prénoms sont inventés pour sauvegarder l’identité des protagonistes] me fut présentée lorsqu’elle avait environ douze ans, habituellement âge de la vivacité et de la joie. Au lieu de cela, je me trouvais face à une petite fille en piteux état. En ma présence elle s’évanouissait immédiatement ou manifestait des réactions très violentes.
Sans anticiper sur le récit, je laisse le père de la jeune fille vous la présenter :

«Je me nomme Antoine. Ma fille était en bonne santé, elle allait à l’école avec plaisir et elle réussissait bien; nous avons toujours été une famille de condition modeste mais unie, sereine et heureuse.

Mais un jour le bonheur commença à s’éloigner lorsque ma fille commença à avoir de très fortes douleurs à l’estomac et ceci se répéta plusieurs jours de suite ; ces douleurs étaient accompagnées de frissons dans les jambes. Un jour elle s’évanouit. Les évanouissements se répétèrent fréquemment, où qu’elle se trouve, y compris à l’école, si bien qu’un jour elle dut être transportée à l’hôpital, car elle avait des douleurs atroces dans le bas ventre. On pensa tout d’abord à une appendicite, puis cette hypothèse fut écartée au vu des examens cliniques.

En effet, tous les examens médicaux étaient négatifs bien que la jeune fille continuât à être malade, à ressentir des douleurs aux reins et à avoir des palpitations et des frissons. Elle finissait par avaler toutes sortes de calmants qui ne faisaient qu’augmenter ses souffrances.

Si quelqu’un venait lui rendre visite à la maison, ma fille se sentait mal. Mon épouse, qui avait une grande dévotion pour le Padre Pio, lui montra sa photo et vit dans le regard de notre fille un sentiment de terreur et d’aversion. Un séjour en clinique neurologique confirma qu'elle était normale, mais la présence d’un prêtre provoquait à nouveau des malaises.

Un jour nous emmenâmes notre fille voir le frère Modestino à San Giovanni Rotondo [
un confrère de Padre Pio, désormais très âgé; actuellement il ne reçoit plus les pèlerins].

Durant le voyage ma fille allait de plus en plus mal au fur et à mesure que nous approchions de San Giovanni Rotondo. Dans la crypte où est enterré le Padre Pio sa souffrance augmenta et lorsqu’elle fut en face de la cellule de Padre Pio, elle sentit une puanteur d’étable. Frère Modestino posa sur sa tête un gant ayant appartenu à Padre Pio et je vis ma fille à ce moment-là faire un bond prodigieux, libérant une force surnaturelle.

Frère Modestino dit : «Il n’y a aucun doute, malheureusement, la jeune fille a été atteinte par quelque mixture qu’elle a bue ou mangée. Le Père Cipriano de Meo pourra vous aider».

Suite à une conversation téléphonique durant laquelle le Père Cipriano me demanda d’apporter toute la documentation médicale, nous fixâmes un rendez-vous avec lui. Pendant le voyage, ma fille ne cessa de vomir. À Serracapriola [
où se trouve la tombe du Serviteur de Dieu père Matteo d’Agnone exorciste et où vivait à cette époque le père Cipriano] elle sentit à nouveau une puanteur d’étable.

Lors de la première bénédiction de l’exorcisme une terrible bataille éclata. Le Père Cipriano confirma : «Il n’y a aucun doute, la jeune fille est possédée par le Malin.»
Depuis lors, huit longues années, exténuantes, difficiles et angoissantes se sont écoulées, remplies de souffrances physiques et spirituelles. Ma fille a été muette, paralysée, elle parlait avec une voix masculine, caverneuse, terrifiante. Elle libérait une force diabolique et devait être tenue par plusieurs hommes. En outre, elle parlait des langues étrangères inconnues.

Certains médecins ont assisté aux exorcismes et à plusieurs reprises ils ont noté que le cœur de ma fille s’était arrêté de battre environ une minute et demie et s’était remis en route normalement. L’esprit malin les tournait tous en ridicule en disant : «Vous avez vu ce dont je suis capable ? Je suis le plus fort».

Ma fille vomit cinq ou six morceaux d’éponge et d’autres matériaux difficiles à identifier, semblables à du pelage. Lors de ses règles elle a expulsé des morceaux de viande ayant la forme d’une langue fourchue. Après cela, son existence s’est considérablement améliorée. Maintenant elle peut prier, parler et ne se sent plus sous l’emprise de quelqu’un.
Un très grand merci au Père Cipriano qui l’a suivie jusqu’à la libération finale».


Témoignage tiré du livre «Il divino e l’umano nel mio ministero di esorcista» du Père Cipriano de Meo, président de l’Association Internationale des exorcistes.

Sur la photo: le père Cipriano prie sur la tombe du père Matteo d'Agnone

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